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DU 5 AU 12 DÉCEMBRE 2025

Le 13 juin 2024, le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie a tenu au Vatican la rencontre annuelle avec les Modérateurs des Associations de Fidèles, des Mouvements Ecclésiaux et des Nouvelles Communautés. L'Apostolat Mondial de Fatima était représenté par sa secrétaire internationale, Edith Koch et par le directeur du secrétariat, Nuno Prazeres. 

La rencontre s'est articulée autour du thème « Le défi de la synodalité pour la mission », rassemblant plus de 200 personnes de 95 associations internationales de fidèles sur les 117 reconnues par le Dicastère. La journée a commencé par la célébration de la Sainte Messe dans la basilique Saint-Pierre, présidée par le cardinal Kevin Farrell, préfet du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, suivie d'une audience avec le Saint-Père dans la nouvelle salle du Synode.

Photo @Vatican Media

Le Pape François, dans son discours aux participants, a fait des remarques importantes sur la synodalité pour les mouvements ecclésiaux. Il a commencé par dire que le « chemin synodal exige une conversion spirituelle » et a ajouté que son « souhait est que la synodalité puisse perdurer comme un mode permanent de travail au sein de l'Eglise, à tous les niveaux, imprégnant le cœur de tous, pasteurs et fidèles, jusqu'à ce qu'elle devienne un 'style ecclésial' partagé ».

Il a ensuite mis en évidence certaines attitudes, certaines « vertus synodales », à la lumière de cette conversion spirituelle : « penser comme Dieu pense, surmonter l'exclusivisme et cultiver l'humilité. »

En ce qui concerne la première vertu, « penser comme Dieu pense », le Pape François a dit que « c'est le premier changement intérieur qui nous est demandé : aller au-delà de la « pensée purement humaine » pour embrasser la « pensée de Dieu ». Avant de prendre une décision, avant de commencer un programme, un apostolat, une mission au sein de l'Église, nous devons nous demander : qu'est-ce que Dieu veut de moi, qu'est-ce que Dieu veut de nous, en ce moment, dans cette situation ?

Quant au deuxième point, « surmonter l'exclusivisme », le Saint-Père a exhorté les responsables des associations à ne pas tomber dans la tentation des « cercles fermés » : « Soyons attentifs : notre propre groupe, notre propre spiritualité sont des réalités qui nous aident à cheminer avec le peuple de Dieu, mais ce ne sont pas des privilèges, car il y a le danger de finir emprisonnés dans ces enclos ».  La synodalité « nous demande de nous laisser émouvoir, voire « blesser », par la voix, l'expérience et la souffrance des autres : de nos frères et sœurs et de tous ceux qui nous entourent. Soyez ouverts, avec un cœur ouvert", a déclaré le Pape à tous les participants.

Le troisième élément qu'il a souligné était « cultiver l'humilité », « la porte de toutes les vertus ». Le Pape a expliqué que « cette phase de conversion spirituelle est également fondamentale pour la construction d'une Eglise synodale : seule l'humble estime les autres et accueille leur contribution, leurs conseils, leur richesse intérieure, en faisant ressortir non pas leur propre « moi », mais le « nous » de la communauté. Cela me fait de la peine quand nous rencontrons des chrétiens..., en espagnol nous disons « yo me mí conmigo para mí », c'est-à-dire « je, moi, avec moi, pour moi ». Ces chrétiens se mettent « au centre ». C'est triste. Ce sont les humbles qui sauvegardent la communion dans l'Eglise, en évitant les divisions, en surmontant les tensions, en sachant mettre de côté leurs propres initiatives pour contribuer à des projets communs".

Pape François a fait une dernière remarque en soulignant que « les mouvements ecclésiaux sont pour le service, pas pour nous-mêmes. C'est triste quand on sent que « j'appartiens à celui-ci, à un autre, à un autre », comme si cela avait à voir avec la supériorité. Les mouvements ecclésiaux sont destinés à servir l'Église, ils ne sont pas un message en soi, une centralité ecclésiale. Ils sont pour le service.

Après cela, Pape François a donné sa bénédiction à tous et a récité l'Ave Maria. Juste avant de quitter la Salle du Synode, le Saint-Père a accueilli chaque participant, un par un, pour un salut et une photo avec lui.   

La rencontre s'est ensuite poursuivie par une allocution du cardinal Farrell, préfet du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, qui a souligné l'importance de réfléchir sur le processus de synodalité au sein de nos mouvements et de lire notre vie ordinaire, nos structures de gouvernance et nos activités missionnaires à cette lumière, afin d'être mieux préparés à répondre aux défis et aux problèmes du monde d'aujourd'hui. 

Après, on a eu les deux conférences principales du Prof. Rafael Luciani et de Dr. Elisa Lisiero, la première sur « La mission comme objectif de la synodalité » et la seconde, une réflexion sur la synodalité et l'expérience des mouvements. Après les deux présentations, il y a eu amplement de temps pour les questions/réponses libres et le temps pour les mouvements de partager leurs propres expériences synodales. 

Le cardinal Kevin Farrell a clôturé la réunion en remerciant tous les mouvements d'être des instruments d'évangélisation, de travailler dans et avec l'Église et a encouragé tout le monde à témoigner du Christ à travers notre vie.